Sorti le 4 septembre 2025, Hollow Knight Silksong marque la fin d’une attente interminable pour les amateurs de metroidvanias. Ce titre de Team Cherry transporte les joueurs dans le royaume de Pharloom, où Hornet, la princesse-protectrice d’Hallownest, affronte un destin imprévu. Après des années de spéculations et de memes, le jeu déploie un univers interconnecté, des combats intenses et une exploration captivante. Les critiques soulignent une évolution notable par rapport au premier opus, avec une fluidité accrue et une difficulté relevée. Ce retour aux sources, enrichi de nouveautés, justifie pleinement l’engouement massif observé depuis son annonce en 2019.
L’univers de Pharloom et son immersion
Pharloom se distingue par sa variété de biomes, des grottes moussues aux cités dorées en passant par des marais brumeux. Chaque zone respire une atmosphère unique, soutenue par des animations détaillées et un design à la main. Contrairement à Hallownest, plus sombre et oppressant, ce nouveau royaume adopte des tons plus vifs, avec des effets de parallaxe qui renforcent la profondeur visuelle. Les environnements incitent à l’ascension vers la citadelle, modifiant la dynamique d’exploration verticale.
Les PNJ insectoïdes peuplent ce monde, offrant des interactions riches qui dévoilent progressivement le lore. Hornet, en tant que protagoniste, apporte une dimension narrative plus accessible, avec des dialogues subtils qui relient son passé à l’intrigue principale. Les quêtes secondaires, divisées en catégories comme « Chasse » ou « Voyageur », encouragent à revisiter les zones, transformant chaque découverte en récompense tangible. Ce système de souhaits, où les vœux des habitants influencent le déroulement, ajoute une couche de rejouabilité absente du premier jeu.
Les forces graphiques et sonores
La bande-son de Christopher Larkin élève l’expérience, avec des thèmes orchestraux mélancoliques qui s’accordent aux ambiances. Les boss battles s’accompagnent de motifs rythmés, renforçant l’urgence des affrontements. Visuellement, le passage à des couleurs plus éclatantes rend Pharloom plus invitant, tout en conservant l’esthétique hand-drawn iconique de Team Cherry.
Le gameplay : une évolution acrobatique
Hornet incarne une refonte des mécaniques de base. Plus agile que le Knight, elle excelle dans les mouvements aériens, avec des sauts précis et un dash fluide. Les attaques à l’aiguille, diagonales et rapides, favorisent un style de combat offensif. La guérison, via un système de fil, se déclenche plus vite, mais exige de remplir une jauge complète, encourageant l’agressivité pour accumuler de la soie.
Les monnaies, Shell Shards et Rosaries, gèrent l’économie : les premiers réparent les outils craftables, tandis que les seconds, perdus à la mort, motivent à sécuriser les dépôts. Plus de 200 ennemis et 40 boss demandent une maîtrise des patterns, avec des combats plus dynamiques. La plateforme gagne en complexité, avec des sauts en diagonale qui récompensent la précision.
Les nouveautés qui comptent
- Quêtes structurées en quatre types pour une exploration guidée sans contrainte.
- Outils craftables comme des pièges ou mécanismes pour vaincre des foes spécifiques.
- Mode Steel Soul pour un défi permadeath, testant les compétences acquises.
La difficulté : un défi relevé mais équilibré
Silksong hausse le niveau dès les premières heures, avec des ennemis infligeant deux points de dégâts et des boss aux patterns imprévisibles. Les runbacks, distances entre bancs de sauvegarde et zones de combat, frustrent parfois, mais les raccourcis débloqués atténuent cela. Comparé à Hollow Knight, le jeu punit moins les erreurs grâce à une mobilité supérieure, rendant les échecs moins décourageants.
Certains joueurs critiquent l’équilibrage, notant une courbe de difficulté abrupte. Pourtant, les options comme stocker les Rosaries réduisent les pertes, favorisant une progression mesurée. Après 10 heures de jeu, l’adaptation aux mécaniques rend les défis gratifiants, transformant la frustration en satisfaction lors des victoires.
Aspect | Hollow Knight | Silksong |
---|---|---|
Protagoniste | Knight : lent et précis | Hornet : agile et acrobatique |
Monde | Hallownest souterrain sombre | Pharloom vertical et varié |
Difficulté | Progression graduelle | Intense dès le départ |
Performances et accessibilité sur les plateformes
Disponible sur PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, Switch et Switch 2, Silksong optimise ses graphiques pour chaque support. Sur Switch 2, des fonctionnalités améliorées comme une résolution supérieure s’activent gratuitement. Le lancement a causé des crashes sur les stores, mais les performances restent stables, avec 60 FPS sur consoles next-gen. Le prix de 19,99 € positionne le titre comme un investissement rentable, vu sa durée de vie estimée à 30-40 heures pour une complétion standard.
Mon verdict final
Hollow Knight Silksong honore son héritage tout en innovant subtilement. L’exploration reste addictive, les combats plus engageants, et l’univers plus vivant. Malgré une difficulté qui peut rebuter les novices, les vétérans y trouveront un défi renouvelé. Avec des mises à jour promises, ce metroidvania s’impose comme un incontournable de 2025. Si le premier opus vous a séduit, Silksong élève la barre sans décevoir. Pour les nouveaux venus, une session avec Hollow Knight prépare idéalement au voyage, mais le titre se suffit à lui-même. Au final, ce sequel capture l’essence d’un genre en pleine forme, prouvant que la patience paie.