Monster Hunter Stories transporte les fans de la saga dans un monde où les œufs de monstres deviennent des compagnons fidèles. Ce spin-off sorti en 2016 sur Nintendo 3DS, et récemment remastérisé sur Switch, PS4 et PC, opte pour un style RPG au tour par tour. J’ai passé des dizaines d’heures à chevaucher des wyvernes et à déjouer des complots anciens. Le résultat ? Un titre attachant qui rafraîchit la formule habituelle de chasse acharnée.
L’histoire suit un jeune rider orphelin dans un village de Hakum. Une aventure commence quand un œuf mystérieux éclos, révélant des secrets sur les Rathalos et les origines des monstres. Les graphismes colorés et les animations fluides captivent dès les premières minutes. Les dialogues vivants entre personnages secondaires ajoutent une touche d’humour et de cœur. Ce remaster corrige les lacunes techniques de l’original, avec une résolution accrue et des temps de chargement réduits. Si vous aimez les quêtes narratives mêlées à des combats stratégiques, ce jeu saura vous séduire. Prêt à explorer ?
L’univers revisité des chasseurs de monstres
La série Monster Hunter repose sur des affrontements brutaux contre des bêtes colossales. Monster Hunter Stories inverse la tendance en plaçant le joueur du côté des riders, ces cavaliers qui domptent les monstres au lieu de les traquer. L’univers s’ouvre sur des plaines verdoyantes, des forêts denses et des pics enneigés, tous peuplés de créatures familières comme le Velocidrome ou le Tigrex.
Une trame narrative captivante
Le récit avance à un rythme soutenu, sans temps morts inutiles. Vous rejoignez une guilde de riders pour contrer une menace qui corrompt les œufs, transformant les monstres en versions noires et agressives. Les rebondissements impliquent des alliances inattendues et des révélations sur le passé de votre mentor. J’ai adoré les moments où l’histoire croise celle des jeux principaux, avec des clins d’œil subtils aux événements de Monster Hunter 4. Cette connexion renforce l’immersion pour les vétérans tout en guidant les novices.
Les villages intermédiaires servent de hubs vivants. Chaque lieu regorge de quêtes secondaires, comme aider un fermier à récupérer un œuf volé ou participer à une course de monstres. Ces détours enrichissent le lore sans alourdir la progression principale.
Le gameplay au cœur de l’expérience
Le système de combat adopte un tour par tour inspiré du pierre-feuille-ciseaux. Chaque monstre excelle dans un type d’attaque : puissance, vitesse ou technique. Anticiper les mouvements de l’ennemi devient un jeu d’échecs excitant. J’ai souvent frôlé la défaite en sous-estimant un coup adverse, mais ces erreurs enseignent vite.
La collecte et l’évolution des monsties
Le vrai plaisir réside dans la chasse aux œufs. Cachés dans des nids gardés, ils éclosent en monsties personnalisables. Vous générez des œufs via un système de gènes, mélangeant traits de force ou de résistance. J’ai passé des soirées à optimiser mon équipe, croisant un Rathian avec un Paolumu pour un hybride agile et venimeux.
L’exploration se fait à pied ou monté, avec des zones interconnectées remplies de pièges et de trésors. Les donjons souterrains ajoutent une couche de mystère, avec des puzzles simples basés sur les types d’attaques.
Graphismes, son et ambiance
Le remaster brille par ses visuels nets. Les modèles de monstres conservent leur design iconique, mais avec des textures affinées et des effets de lumière dynamiques. Les cutscenes animées en 2D rappellent les contes japonais, fluides et expressives.
La bande-son mélange orchestrations épiques pour les boss et mélodies folkloriques pour les villages. Le thème principal, avec ses flûtes et percussions, colle parfaitement à l’esprit nomade des riders. Les cris des monstres, authentiques à la série, procurent toujours ce frisson familier.
Les forces et faiblesses en détail
Ce qui distingue Monster Hunter Stories, c’est son accessibilité. Pas besoin de maîtriser des combos complexes ; la stratégie suffit. Les combats restent tendus, surtout face aux monstres noirs qui ignorent les types habituels.
- Personnages charismatiques, comme la tsundere Lilia ou le sage Cheval.
- Système de gènes profond, permettant des builds variés.
- Quêtes secondaires récompensantes, avec des objets rares.
- Durée de vie étendue par le post-game, incluant un mode défi.
- Contrôles intuitifs, adaptés aux manettes modernes.
Malheureusement, certains aspects datent. La carte du monde manque de fluidité, avec des transitions abruptes. Les dialogues, bien que charmants, souffrent parfois d’une traduction française perfectible – des phrases maladroites cassent le rythme. Et pour les puristes, l’absence de multijoueur en ligne limite les échanges d’œufs.
| Aspect | Points positifs | Points à améliorer |
|---|---|---|
| Combat | Stratégique et rapide | Peu de variété en fin de jeu |
| Exploration | Mondes vivants et secrets | Backtracking fréquent |
| Contenu | 30+ heures principales | Quêtes secondaires répétitives |
À qui recommander ce titre ?
Si vous adorez les RPG comme Pokémon ou les Final Fantasy tactiques, sautez dessus. Les fans de Monster Hunter y trouveront un complément idéal, moins grindy que les opus action. Les familles apprécieront son ton léger, avec un rating E10+. Sur Switch, la portabilité renforce l’attrait pour des sessions courtes.
Comparé à la suite, Stories 2, le premier opus pose les bases sans l’ampleur graphique. Pourtant, son charme intemporel le rend toujours pertinent en 2025.
Mon verdict final
Monster Hunter Stories mérite une note solide de 8.5/10. Ce RPG transforme une licence d’action en conte épique, où les monstres passent de proies à partenaires. J’ai ri aux facéties de mon équipe, stressé lors des boss épiques, et regretté de quitter ce monde à la fin. Le remaster justifie un achat neuf, surtout à prix réduit. Si l’idée de chevaucher un Zinogre au coucher du soleil vous tente, installez-le sans hésiter. Une pépite sous-estimée qui élève la saga à de nouveaux sommets narratifs.

