Mon avis sur Plants vs. Zombies : Replanted – Un remake qui ravive les souvenirs sans surprendre

Mon avis sur Plants vs. Zombies : Replanted

Plants vs. Zombies : Replanted débarque comme une bouffée d’air frais pour les fans de tower defense. Ce remake du classique de 2009, développé par PopCap et édité par EA, sort sur PC, consoles et même Nintendo Switch fin octobre 2025. J’ai passé plusieurs soirées à replanter mes tournesols et à lancer des pois contre des hordes de zombies affamés. Le résultat ? Un retour aux sources qui flatte la nostalgie, mais qui laisse un goût d’inachevé par endroits. Les mécaniques intemporelles tiennent toujours la route, boostées par des visuels soignés. Pourtant, quelques bugs et un manque d’innovation freinent l’enthousiasme. Si vous n’avez jamais touché à l’original, c’est l’occasion idéale de découvrir ce bijou. Pour les vétérans, ça vaut le coup pour les ajouts mineurs, mais pas de quoi révolutionner votre jardin.

Les fondations du gameplay restent solides

Le cœur de Plants vs. Zombies bat au rythme d’un jardin en péril. Vous défendez votre maison contre des vagues de zombies en plaçant des plantes stratégiques. Tournesols pour l’argent, lance-pois pour l’attaque, noix pour la défense : chaque choix compte. Replanted conserve cette simplicité addictive qui a fait le succès du premier opus. Les niveaux s’enchaînent avec fluidité, du jardin avant à la piscine, en passant par le toit. La gestion des ressources via le soleil ajoute une couche tactique sans alourdir l’expérience.

J’ai redécouvert le plaisir de ces parties courtes, parfaites pour une session de 20 minutes. La courbe de difficulté monte progressivement, forçant à adapter ses défenses. Un zombie footballeur qui charge ? Un cerisier explosif le stoppe net. Ces moments de « eureka » reviennent en force, comme au bon vieux temps.

Les plantes et zombies, fidèles à l’original

La galerie de plantes compte une trentaine d’espèces, avec des variantes nocturnes ou aquatiques. Les zombies, eux, arborent des casques de pompier ou des ballons pour voler. Rien de neuf ici, mais la réactivité des contrôles sur manette rend les placements plus intuitifs. Sur Switch, le mode portable excelle pour des parties nomades.

Graphismes et son : une cure de jouvence réussie

Les visuels passent d’un style cartoon 2D à une 3D légère, sans perdre le charme excentrique. Les plantes ondulent au vent, les zombies grognent avec plus de détails. L’animation fluide donne vie au chaos : un zombie noyé barbote, un autre titube sous les chardons. Sur un écran 4K, ça en jette, même si certains arrière-plans paraissent statiques.

Côté son, la bande originale jazzy persiste, avec des ajouts orchestrés pour les boss. Les cris des zombies et les « boings » des catapultes sonnent familiers, renforçant l’immersion. Pas de voix off, mais les effets sonores claquent bien, surtout en casque.

Performances et bugs mineurs

Le jeu tourne à 60 FPS sur la plupart des plateformes, mais des chutes occasionnelles sur Switch en mode docké agacent. J’ai croisé deux crashes lors de niveaux avancés, vite patchés par un update du jour 1. Rien de rédhibitoire, pourtant ça rappelle que le portage n’est pas parfait.

Contenu additionnel : des bonus bienvenus

Replanted intègre tout le DLC de l’original, comme les mini-jeux Zen ou les défis vase. Trois nouveaux niveaux thématiques – un jardin zen japonais, une plage tropicale et un labo fou – apportent de la variété. Ils recyclent des mécaniques existantes, mais avec des twists amusants, comme des plantes volantes contre des zombies parachutistes.

Le mode coop local permet à deux joueurs de partager le jardin, idéal pour une soirée familiale. Pas de multijoueur en ligne, ce qui déçoit un peu en 2025. Les succès débloquent des skins cosmétiques, encourageant les runs parfaits.

Comparaison avec l’original : ce qui change et ce qui reste

Pour situer Replanted, un tableau rapide s’impose. Voici les différences clés :

Aspect Version originale (2009) Replanted (2025)
Graphismes 2D cartoon simple 3D légère, animations détaillées
Contenu 50 niveaux + DLC Tous DLC inclus + 3 nouveaux niveaux
Plateformes PC, consoles basiques PC, PS5, Xbox, Switch, avec contrôles tactiles
Prix Environ 5€ aujourd’hui 30€ neuf

Le gap visuel saute aux yeux, mais le gameplay pur reste identique. Si l’original coûte peanuts sur Steam, Replanted justifie son tarif par la compilation et les ajouts.

Points forts et faiblesses en vrac

  • Gameplay intemporel qui accroche instantanément.
  • Visuels charmants qui modernisent sans trahir.
  • Bonus inclus pour une expérience complète.
  • Mode portable sur Switch, top pour les trajets.
  • Quelques bugs persistants, frustrants en pleine vague.
  • Manque d’innovation pour les fans hardcore.
  • Pas de co-op online, un oubli en 2025.

Ces éléments résument mon ressenti : un produit poli, mais pas audacieux.

Verdict : pour qui et pourquoi ?

Plants vs. Zombies : Replanted obtient un score de 8/10 pour moi. Il ravive les souvenirs d’heures passées à défendre mon pelouse virtuelle, avec un polish qui le rend accessible aux nouveaux venus. Les familles ou les casual gamers y trouveront leur compte, surtout à prix réduit. Les puristes regretteront l’absence de mécaniques neuves ou d’un éditeur de niveaux. EA a livré un hommage fidèle, sans prendre de risques. Si vous guettez une excuse pour replonger, sautez dessus. Sinon, l’original suffit amplement.

En creusant plus loin, j’ai aimé comment les nouveaux niveaux intègrent des références subtiles, comme un zombie samouraï qui parodie les films Z. Ça ajoute une couche d’humour absurde, fidèle à l’esprit PopCap. Les options d’accessibilité, comme ralentir le temps ou zoomer, rendent le jeu plus inclusif. Sur ce point, Replanted progresse par rapport à 2009.

Pour les collectionneurs, l’édition physique inclut un artbook digital avec croquis originaux. J’ai dévoré ces pages, redécouvrant les esquisses folles des développeurs. Ça humanise le processus créatif derrière ce tower defense iconique.

Globalement, ce remake confirme la longévité de Plants vs. Zombies. Même seize ans après, le concept de plantes vs. morts-vivants captive. Replanted n’invente rien, mais consolide l’héritage. Si EA pousse des updates gratuits, comme promis, il pourrait grimper à 9/10. En attendant, c’est un bon investissement nostalgique.

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